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Chantier ramassage de bois (9 et 10 juillet)
et découverte de la mini faucille japonaise !
A bientôt !Bien le bonjour,
Rejoignez-nous le temps d'une rencontre-chantier le samedi matin 9H -11H et dimanche matin 9H-11H, pour récolter le bois tombé au sol par la dernière tempête et celui coupé l'hiver dernier : c'est important de le faire pour libérer les abords de la prairie et le chemin qui y mène afin que la fauche de la prairie puisse se faire.
A la fin du chantier :découverte de la mini-faucille japonaise dont Richard ne peut plus se passer ! :-)
Inscription
- Places limitées à 15 personnes
- par email à association@imagine-un-colibri ou au 07 82 11 81 69 sur lequel Richard ne répondra à aucune question technique, n'étant pas assez disponible pour cela (d'où la création de ces temps pour s'arrêter ensemble sur vos questionnements durant un chantier ou après au repas partagé)
- Gants fournis sur place
- Venir avec bouteille d'eau
- Pantalon et chaussures fermées fortement conseillés
- option : achat possible de livres sur place (le stock apporté étant très limité, préférez passer d'abord commande sur notre boutique en ligne, nous vous remboursons les frais de port s'il y en avait)
Lancement des chantiers mensuels
chaque 1r samedi du mois
| gratuit | sur inscription | places limitées |
L'état d'esprit de ces chantiers-rencontres
Ces rencontres
sont gratuites (ouvertes à tous mais
sur inscription uniquement), elles sont l'occasion de passer un moment convivial ensemble en
prenant le prétexte d'un thème d'activité qui ne requiert d'atteindre
aucun objectif. Le déroulement est
libre et se décide surtout en fonction de ce qui se présente à
nous.
Lancement des rencontres entre permaculteurs (et curieux)en savoir plus
Trois RDV chaque semaine : 2 présentiels + 1 visioconférence
| gratuit | sur inscription | places limitées |
Elaeagnus ebbingei, Topinambour
et séchoir solaire
Bonjour les amis,
Dimanche dernier, avec Laurence et Priscillia, nous avons respiré le soleil et le grand air tout en rangeant une bonne partie du bois du parking, puis nous avons ramassé des topinambours ! (J'ai pu terminer mercredi de ranger le parking juste au moment où le camion de cailloux arrivait pour poursuivre ses déchargements :-)
L'elaeagnus ebbingei : cela nous a donné l'occasion de voir un exemple concret de permaculture en parlant des spécificités de la haie plantée entre le parking et la future mare du château d'eau. L'elaeagnus ebbingei (ou chalef de Ebbing) est une excellente plante de haie au feuillage persistant en hiver. C'est donc en premier lieu un bon brise-vent (et brise-vue) mais il a aussi la particularité d'avoir une floraison mellifère juste avant l'hiver, un surplus de casse-croute bien venu pour les abeilles. Le parfum suave de sa floraison se répand si bien aux alentours qu'on peut agréablement en profiter à 2 ou 3 m en s'occupant d'autre chose. Cet arbuste fixe l'azote de l'air au niveau de ses racines et c'est sans doute pour cela qu'il a autant de capacité à pousser dans presque tous les sols, même pauvres et secs, avec une très bonne acceptation de la taille (une récolte fertile de feuilles et de rameaux pour les cultures ou pour de l'auto-paillage de la haie). Ses fruits comestibles sont parmi les premiers de l'année, dommage que leurs noyaux soient si gros car ils ont un goût très agréable, ils seront toutefois très appréciés des adeptes de la cueillette fraiche et nature, pleine de vitamines, ce qui est mon cas !
Le topinambour : l'un des légumes rois en permaculture : il a une production si généreuse en demandant si peu d'attention, sans jamais être malade, et son goût est si bon ! Que demander de mieux ? Mais une ombre planait sur lui... nous avions tous les trois déjà eu ou vu chez d'autres les problèmes de digestion de ce légume. Heureusement il semble qu'il y ait des solutions ! Alors chacun de nous trois est reparti avec sa récolte de topinambours pour expérimenter à nouveau la cuisine de ce légume :
--> un petit tour sur internet m'a permis de conforter nos hypothèses que je vous livre et d'en trouver d'autres :
- solution 1 : ajouter 1/4 de c. à c. de bicarbonate de soude /litre d'eau de cuisson
- solution 2 : ajouter dans le plat déjà cuit 1 c. à c. de graines de cumin /kg de topinambour
- solution 3 : cuire ensemble pomme de terre et topinambour : les enzymes digestives contenues dans la pomme de terre permettraient une bonne digestion du topinambour (qui n'aurait pas ou peu d'enzymes permettant sa digestion ??)
- solution 4 : frire le topinambour en très fines rondelles, comme des chips (en se rappelant toutefois que n'importe quelle friture pose d'autres questions de santé du fait de chauffer à plus de 100°C les aliments et que de nombreuses huiles deviennent cancérigènes une fois chauffées. L'huile d'olive serait l'une des meilleures pour les fritures, car c'est bonnnnnn les fritures ;-)
- solution 5 : laisser les topinambours à l'air libre ou dans le frigo pendant 7 jours, le temps que ses sucres se transforment un peu pour être plus digestes
- solution 6 : manger les topinambours crus en les rappant : on obtient un légume juteux et parfumé qui n'a toutefois pas le goût d'artichaut. Il reste agréable en mélange avec d'autres légumes crus comme la carotte par exemple.
Avez-vous déjà expérimenté ses solutions ? En connaissez-vous d'autres ??
Construire un séchoir solaire : entre ce fameux dimanche et l'écriture de cet email, Christelle m'a interpelé sur son envie de se munir d'un séchoir solaire. Il se trouve que Micka en a fabriqué un qui m'avait permis un été de sécher mes prunes d'Agen avec un résultat des plus satisfaisants ! Cela a donné de bons pruneaux ! Micka m'a passé ses plans et nous donne son séchoir ! (car Micka étant devenu boulanger entre-deux, il a tout loisir maintenant de faire sécher ses fruits après la cuisson des pains chaque semaine). La construction et le séchage des récoltes seront de futures occasions d'ateliers !
N'hésitez pas à vous signaler si vous souhaitez construire un séchoir avec nous !
Bonne fin de semaine à chacun,
A bientôt
Richard
Echos de la rencontre du samedi 30 janvier 2021
Repérage de légumes vivaces comestibles
Bonjour les amis,
- Calendrier de récolte : pour ceux qui n'ont pas pu venir bien qu'intéressés par le sujet des plantes vivaces comestibles, je tiens à votre disposition un premier calendrier issus de l'un des livres à notre table.
- Recettes déjà pratiquées par chacun : un premier échange, sur les quelques recettes de chacun, montrait l'intérêt du mariage des saveurs : par exemple les jeunes pousses de renouée du Japon ont donné une expérience culinaire pas terrible pour Christelle tandis qu'elles ont été appréciées par Richard au printemps de 2020. Cela méritera de nouvelles expériences de cuisine au printemps prochain !
- La prêle, la plante du jour ! : nous avons eu une discussion passionnée sur sa consommation et sa reconnaissance. Aucun d'entre-nous ne l'a déjà consommée et nous étions interrogatifs sur le stade jeune de consommation (jeunes pousses dites "fertiles" rougeâtres) et sur la reconnaissance des variétés toxiques à ce stade (par contre elles sont toutes toxiques au stade adulte). Les livres nous ont permis de mieux les discerner. Il restera à nous exercer lors d'un atelier de cueillettes en avril qui normalement devrait confirmer facilement que c'est bien la prêle des champs (comestibles en jeunes pousses) qui poussent abondamment au colibri.
A en croire les livres, la prêle est un excellent reminéralisant pour le corps (mais aussi pour les cultures en mettant cette plante en paillis ou dans le compost).
J'ai hâte d'essayer !
- Pratiques au potager et au verger : en parallèle, les recherches de conseils de Laurence et de son mari ont aussi nourri nos échanges pendant un bon moment. Nous avons notamment pu voir la variété de pomme "d'Anis tardive" qu'il me restait encore en stock qui, dans la pratique et le contexte du colibri, n'a quasiment jamais eu de vers ni de maladie depuis 10 ans de production. Plein d'autres variétés tout aussi intéressantes sont cultivées au colibri : la pomme pineau, la pomme de sore, ...
Pour conclure :
Notre rencontre était un bon redémarrage de nos pratiques sur les vivaces comestibles et a validé, pour moi en tout cas, la formule du calendrier de récoltes et le besoin de poursuivre ce type d'atelier de préparation de mes connaissances avant la période reines des récoltes (avril) pour ne pas me sentir démuni avec les livres le jour de la récolte... Et comme l'a dit Priscillia, au vu du grand nombre de plantes dans les livres, il serait peut-être judicieux que chacun se focalise sur les plantes présentes sur ses terrains de récoltes pour la prochaine version du calendrier de récolte (informatisée ??) et la collection de recettes de cuisine.
Personnellement, j'ai hâte d'approfondir au prochain atelier de préparation mes connaissances sur les jeunes pousses de houblon et de clématite, abondantes au colibri !
Bonne fin de weekend à chacun,
A bientôt
Richard
(Venez aussi la découvrir à la fin de nos 2 chantiers, vers 11H, ce samedi 9 juillet ou ce dimanche 10 juillet 2022.
Richard fera une présentation et vous pourrez vous exercer et comparer
avec un sécateur, une faucille et une mini-faucille courbée. Nous
montrerons aussi les nouveaux gants anti-ronces)
Présentation
Cette mini-faucille
est une aide précieuse au potager comme au jardin-forêt.
- au potager :
> désherbage, elle fait la différence surtout sur les zones difficiles d'accès et pour les herbes difficiles à arracher
> récoltes, un peu moins pratique qu'un couteau et cependant elle permet de rapidement couper des récoltes si elle est aiguisée.
- au jardin-forêt :
> entretien : pour des petits travaux quotidien, elle remplace à la fois une faucille et un sécateur ! On peut facilement couper des rameaux de l'année (jusqu'à 1cm de diamètre), des ronces (jusqu'à 2cm de diamètre) et toute herbe.
> récolte d'herbes : bien que très petite, elle s'avère efficace et pratique
- Autres avantages :
>
l'un des grands atouts est de tenir dans la poche arrière du pantalon
sans aucune gêne constatée au quotidien, ce qui en fait un outil
presque aussi portable q'un couteau !, du coup plus pratique qu'une
faucille classique.
> plus facile à aiguiser qu'un sécateur :
la
lame est droite et facile d'accès
>
moins d'effort sur la main qu'un sécateur et 2 à 3 fois plus rapide
dans certaines situations :
pas
besoin d'actionner quelque chose, le seul mouvement est de tirer :
on peut durer bien plus longtemps qu'avec un sécateur lors des
travaux d'entretien
>
une plus grande dextérité dans les gestes :
car
finalement la petitesse de la lame permet de réduire l'effort à
chaque coupe (il y a moins de tiges ou de feuilles à couper en
même-temps sur la lame), du coup il suffit de répéter le geste
pour couper d'avantage d'herbes. Cette lame toute petite et bien
tranchante nous rend très agile : les gestes sont rapides, facilités
et précis.
> plus pratique que la mini-faucille courbe de chez Opinel : bien qu'elle a son efficacité (et qu'elle soit repliable pour tenir dans une poche avant de pantalon, la courbure et la forme du manche ont leurs limites, là où la mini faucille japonaise n'en a pas : la lame droite permet une franche opposition à l'effort, d'où son efficacité. Et cerise sur le gâteau, cette dernière est bien moins chère et son manche est facile à remplacer.
> Intégrer les ronces à notre système d'auto-fertilité à la parcelle :
Grâce à cette faucille, les ronces intègrent notre famille de plantes productrices de fertilité en autoproduction à la parcelle : car la mini-faucille associée aux gants-ronciers (ou gants en cuire moins épais si utilisés avec doigtés) créent un duo facile à avoir dans les poches arrières pour un usage quotidien ou en complément lors de chantier de coupe.
Il permet à cette végétation spontanée, très résiliente sur notre site (elles sont capables mieux que bien d'autres plantes de survivre à notre sol sableux et aux périodes de sécheresse), de remplir sa fonction de producteur de fertilité : les ronces sont très efficaces pour puiser les minéraux en profondeur et elles donnent des fruits ! :-)
Ainsi nous pouvons maintenant "adopter" cette plante qui suit la "directive du sol" que nous n'arrivions pas à intégrer facilement au quotidien jusqu'à présent. Voir la ronce, cette plante si robuste, ainsi devenir, davantage encore, une compagne de notre agriculture est une nouveauté joyeuse pour nous :-)
A bientôt !Lancement des rencontres entre permaculteurs (ou entretien individuel)
Trois RDV chaque semaine : 2 présentiels + 1 visioconférence
| gratuit | sur inscription | places limitées |
Un nouveau catalogue pour choisir un livre mieux adapté à votre pratique agricole ou à votre pratique du jardinage
Un nouveau livre utile pour un maraîchage résilient !
J'ai la joie de vous annoncer nos 2 nouveaux livres dont celui du
spécialiste de permaculture et de JARDIN-FORÊT
: Martin CRAWFORD.
Super intéressant pour mon maraîchage
bien que son titre indique la cuisine ! Car il s'agit de plantes-légumes pérennes (elles
repoussent d'elles-mêmes chaque année). Très recherchées en
permaculture pour leur robustesse. Mais jusqu'à présent on ne savait
pas trop comment les manger... maintenant je vais pouvoir former mes
futurs clients ! :-)
C'est donc une pierre de plus pour une agriculture résiliente et saine puisque ça permet de ne pas mettre tous nos oeufs dans les légumes annuels qui sont, eux, beaucoup plus fragiles, moins autonomes en fertilité et en eau, et qui demandent chaque année un effort de remise en culture, avec tous les risques que cela comporte...
C'est aussi un pas de plus vers une agriculture moins pénible physiquement.
Richard
Expédition dans le monde entier
Expédition
24/48H (France)
Port gratuit dès 50€ (France)
Résultats sur expérience de culture sur fagots
Bonjour Alain,
Merci de votre partage sur la haie sèche qui paraît être une solution à la fois efficace et économique pour celui qui a la ressource en branches à portée de main :
"étant exposé au Mistral, je fais des haies sèches : piquets de frêne, branches de frênes, mûrier blanc, saule, chêne... et divers. rapide, efficaces, facile à mettre en oeuvre, refuge idéal / biodiversité. Au départ c'était des brises vents, puis des protections contre les sangliers. Au bout de 3 ou 4 ans c'est devenu de super pépinières : déjections / oiseaux, pousses spontanées... et super alimentées par le compost produit à la base."
L'apparition spontanée des jeunes plants à la base pourrait aussi être une solution pour celui qui veut faire aller sa haie sèche vers une haie vivante sans frais et effort d'implantation ! :-).
Pour la culture sur fagot :
vous m'écrivez : "mes essais de culture sur fagots ont été des échecs !!!! pas de sol, trop d'air... trop séchant..."
Personnellement j'arrose toujours et je plante quand même dans la terre sous le fagot : les fagots sont déficelés (sauf dans le cas ci-dessous du fagot de broussailles) et je les traverse en écartant à la main (si c'est déjà bien décomposé) ou, expérience à venir de cette année, avec une barre à mine à obus + compost juste dans le trou de plantation. Évidemment, on ne peut pas faire de semis de carotte les premières années, tant que le fagots n'a pas réduit... mais on peut faire des plantations de poireaux, courges, blettes, ...
Cependant, a été commencée l'expérience d'un
assemblage mixte de "rangs sans fagot" intercalés de rangs de fagots".
Du coup le semis de carottes redevient possible dans les rangs. L'idée
est de créer du compostage de surface entre les rangs pour lentement
diffuser dans le sens grâce à la faune et aux racines qui iront
chercher les nutriments ou aux mycéliums (champignons) qui leur
apporteront.
Etant en sol sableux, j'ai toujours besoin d'arrosage.
Du côté des résultats :
D'excellents résultats
sur fagots de "broussailles"
(jeune pousses d'arbres d'un an + ronces + herbes : résultat d'une
fauche tardive fin août, bottelée en petites bottes, posées -
sans défaire leurs ficelles - simplement au sol sur l'herbe non
fauchée du potager)
> à condition de le préparer d'une année sur l'autre : pour que la décomposition soit suffisamment démarrée lors des mises en culture en mai - les pluies d'automne et d'hiver sont les bienvenues ! Puis l'arrosage poursuit le travail durant la saison de culture.
Avec des fagots à branches plus grosses :
> je n'ai pas encore trouvé de solution satisfaisante pour les légumes mais je recommence une expérience cette année.
> Par contre, de très bons résultats pour le paillage de mes fruitiers sans arrosage depuis 15 ans : une couche de 20 cm de fagots sur 2m x 2m + 20 cm de paille au-dessus pour garder le bois à la fraîcheur et à l'ombre. (je garde 20 cm d'aération autour du tronc)
Pour l'expérience de fagots de saules (également recouvert de paille ou de foin) dont j'ai parlé en 2020 :
> ce qui était prévisible est arrivé, le saule frais s'est fortement bouturé ! La question était notamment de voir si c'était gérable d'arracher les jeunes pousses au fur et à mesure et si cela finissait par stopper les bouturages spontanés pour que les rameaux finissent pas se composter. Eh bien... ce n'était pas gérable ! :-), du moins dans un quotidien de culture : trop d'action à faire. Du coup j'ai tout mis à sécher en plein soleil pour faire mourir les tissus vivants des écorces qui se bouturent, puis j'ai recommencé ! Il me faudra maintenant attendre 2021 pour voir ce que ça donne.
> Je n'abandonne donc pas la piste du saule (si facile à faire pousser "sans frais autre qu'une simple bouture" et à récolter (bien plus facile que d'autres essences), et cela avec de fins rameaux plus faciles à se décomposer que d'autres essences de bois) mais je réfléchi à comment intégrer cette phase nécessaire de séchage pour rester dans du compostage de surface ! :-)
Merci encore pour votre partage stimulant !
Bon hiver à vous !
Richard Wallner
Nouveau système de rotation (plus simple) pour les buttes
et adaptation aux buttes de 1m à 1m20 de largeur, valable également sans butte
Plan assez complet de 180 m² de culture
pour le potager avec explication pour le faire fonctionner
Je l'ai réalisé en avril pour mon ami André (formateur à la construction en paille et poêle de masse écologique !! depuis 22 ans... son site) qui souhaitait passer à l'action ! . La surface comprend les allées, des bandes de plantes aromatiques et des légumes vivaces, des zones utiles aux rotations favorisant la santé du sol, ainsi qu'une petite zone de fraisiers.
Peut-être que ce document pourrait être utile à d'autres personnes ! Alors le voilà.
... ce n 'est toutefois pas non plus un livre, hein... cette contribution se veut synthétique. Si vous avez des questions pour compléter vos trous d'information, je peux essayer d'y répondre.
Je précise que, selon mon expérience, ce plan et ce système de culture sont autant intéressants pour l'apprentissage d'un potager que pour l'apprentissage du maraîchage car il est assez complet et se base sur des cycles écologiques. Avis aux amateurs en besoin de se former
Le plan peut être bien sûr agrandi pour de
plus grandes surfaces, j'invite cependant les débutants à ne pas le
faire, il est déjà bien (trop) grand (180m²)
pour un apprentissage en première année, afin de mettre toutes les
chances de leur côté pour réussir ce premier essai. J'invite
d'ailleurs les jardiniers débutants à ne pas faire la zone de légumes
du bas, définies autour des lignes A3 à A4. Car la mise en place du
jardin (nettoyage du sol, aération, pose des tuyaux, etc.), c'est
beaucoup de travail en première année.
Voici le document complet en PDF
Bises à chacun
Richard
Expérience de compostage et de culture sur fagots de saule
> Nous recherchons les témoignages de personnes ayant déjà fait ce type d'expérience
Avec l'aide de Laurine, stagiaire en formation agricole depuis la fin d'année 2019, nous avons lancé une expérimentation (et ses variantes) qui me tient à coeur du fait de son potentiel pour la création de systèmes de culture hautement résilients et productifs :
- la création d'un lit de fagots bien serrés, de 15 à 20 cm d'épaisseur, de branches fines (facile à obtenir avec les saules) placées sur le sol (non enterré) sans préparation (pas de désherbage - le lit de fagots fait office de "carton" offrant une couche impénétrable ou presque par les herbes qui mourront en dessous ; avec quelques pelletées de compost ou de BRF précomposté, juste de quoi inoculer en bactéries et champignons (c'est léger, le fagot n'est pas caché par le compost, il en faudrait trop, cela rendrait l'opération trop exigeante en matière et main d'oeuvre. L'idée est de faire au plus simple.). Mais il faudra tout de même obtenir une "fermeture" de ce lit afin de pouvoir tout de suite y semer par dessus les fèves, pois d'hiver et vesce d'hiver, sans les perdre dans les fagots... Nous avons parfois serré les fagots avec des ficelles compostables ou coupé les saules en sections de 40 cm afin de pouvoir les disposer serrées. Mais ces solutions demandent encore trop de compost pour boucher les trous entre les fagots afin de ne pas perdre les graines. Peut-être devrions-nous fermer avec autres choses de moins précieux : du myscanthus, des roseaux, de la paille ? On va essayer !
- Le cycle de culture commence donc ainsi dès la pose des fagots entre le 1r octobre et le 31 mars. L'hiver étant pluvieux, nous espérons obtenir entre mi-mai et mi-juin un lit de fagots pré-composté, c'est-à-dire générant déjà un peu de fertilité pour les cultures qui suivront les fèves, pois et vesce. D'autres expériences de ce type déjà menées sur le terrain me font penser que ce contexte pourrait plaire notamment aux poireaux, aux tomates et aux courges. Nous essaierons en tout cas !
- Sécuriser le système par un arrosage pourrait être nécessaire puisque les sécheresses se multiplient.
- Le saule est une essence rapide à composter, à condition qu'il soit mort... un fagot de branches trop fraîches pourrait se bouturer... Toutefois, pas sûr que ce soit finalement si gênant à gérer dans les cultures au quotidien, à voir.
- le saule a l'énorme avantage de se bouturer très facilement (réduction du coût et de l'effort d'installation du système) et de s'adapter à de nombreux sols (pas seulement aux excès d'eau). Il pourrait servir à créer, au pied des cultures (réduction des trajets), des lignes d'arbres producteurs de branches fines (pas besoin de broyeurs). Imaginons ensuite la culture de miscanthus sous ces arbres (tout ça fertilisé par l'urine humaine), nous obtenons ainsi une ressource de paillage vivace et sans graine à proximité des cultures. Un taille-haie à main ou électrique suffirait pour couper le miscanthus, encore sur pied, tous les 20cm afin d'obtenir une matière suffisamment souple pour le paillis des cultures.
L'expérience est lancée mais nous serions vraiment très intéressés à recevoir le retour d'expérience de personnes ayant tenté ce type d'aventure, c'est-à-dire sans enterrer leur bois.
Mon email : rwallner@no-log.orgQuelques nouvelles des résultats d'expériences
La Charente n'a pas été épargnée par les sécheresses mais comme mes surfaces de culture sont encore petites au niveau des légumes et que la solution de paillage est efficace pour les fruitiers afin de ne pas avoir à les arroser (sauf une fois pour les 350 plantés l'hiver dernier), le colibri s'en sort bien !
Le
château d'eau :
Le prototype testé cette année a donné
satisfaction avec les asperseurs de chez senninger (Iwob et Xcel-Wobbler) pour une pression
basse de seulement 0,4 bar ! :-) pour des diamètres d'aspersion de 8 m (explications).
L'étape suivante sera notamment d'augmenter la capacité du château d'eau (mais j'ai besoin de renflouer mon compte en banque pour cela... :-) afin de louer la pelleteuse qui augmentera la butte de terre).
Il faudra cependant que je change de pompe : passer d'une pompe de surface à une pompe immergée pour ne pas être embêté par le gel sur la pompe qui me demande de la désamorcer durant les périodes de gel (ou bien de construire un local antigel en terre, un simple dôme épais en terre peut-être ?). J'ai besoin d'eau en hiver lorsqu'il ne gèle pas, pour la serre ou pour les tas de compost en cas d'hiver sec, j'aimerais ne pas avoir à m'occuper de relancer la pompe à chaque dégel. J'ai déjà une seconde petite pompe immergé depuis 2005, très robuste, mais son débit n'est pas suffisant. J'ai besoin de plus de puissance tout en restant suffisamment basse (200 watts) pour correspondre à mon électrification photovoltaïque.
Si vous
connaissez une pompe (en courant continu ou alternative) réellement
robuste (10 ans) de 200W acceptant le "fonctionnement continu",
n'hésitez pas à me l'indiquer !
La
courge patidou :
Je la connaissais déjà en cuisine mais pas en culture. Je l'ai trouvé très productive et elle a accepté assez facilement d'être grimpante sur mes essais de structures, par contre elle s'étend beaucoup ! Mais elle a accepté d'être taillée comme les autres courges.
Les modes de paillages :
Avec ou sans carton, avec ou sans compost, compost dessous ou dessus, ou juste au niveau de la motte, etc.). Les essais ont été fort instructifs cette année, sur la capacité de chacun a accompagner plus ou moins rapidement, et suffisamment, le développement de la plante, sur la gestion de l'enherbement et leur facilité de mise en oeuvre :
Le carton en
rouleau de 1 m de large fut assez facile à mettre en place comme
solution alternative à la destruction des herbes vivaces et annuelles
par le le pénible arrachage. Je ne pratique plus depuis longtemps le
labour, même superficiel, ce qui permet de ne pas tuer notamment les
prédateurs de limaces et d'escargots qui habitent massivement mon sol
(larves de vers luisants, carabes, etc.), ni les champignons tellement
utiles !
L'une des recettes qui a bien fonctionné ici dans mon contexte pour la reprise en main d'une parcelle très enherbée est l'application d'un peu de compost (si le sol en a besoin) sur les herbes non fauchées, ajout de paillage s'il n'y a pas assez d'herbes pour créer une épaisseur suffisante (5 cm) à la future alimentation des plantes par décomposition, puis des herbes (c'est le rouleau de carton qui couche les herbes, même très hautes), puis le l'étalement du rouleau de carton sans fauchagerecouvrement du carton par 2 à 5 cm de paille ou de broussaille tout venant (avec ou sans graine).
Vient alors la plantation à travers le carton sans chercher à rejoindre le sol : l'ouverture dans le carton est 3 fois plus grande que la motte du plant (pour facilité l'ouverture à la main sans cutter, le carton est humidifié avant), elle est remplie d'un gros pot de compost (1L) s'il s'agit d'une plante gourmande (tomate, chou, courge, etc.) puis j'y installe mon plant. Pour finir je referme bien autour du plant par du paillage. Reste plus qu'à arroser chaque plant individuellement pour démarrer (ou plus facilement :avoir saturé d'eau le compost et trempé la motte du plant avant) puis c'est l'arrosage par goutte à goutte ou par aspersion (adoptée pour la seconde année consécutive) qui prend le relai lorsqu'il y a besoin (ou l'arrosoir pour les très petites surfaces).
S'il s'agit de faire un semis, la recette qui me correspond le plus pour le moment avec le carton est d'augmenter localement le recouvrement du carton jusqu'à 20 cm de paille (car sinon le carton avait stoppé les racines de carottes, grosses mais courtes !, même si le carton avait totalement disparu au bout de 2 mois !), avec ensuite ajout de compost par dessus que je fais glisser dans la paille en le secouant avec mes mains, puis semis des graines déposées en surface (explications) sur le compost encore bien présent, sans les enfoncer (réussis avec betteraves, carottes, radis, mâche), puis recouvrement par 2 cm de paillage broyés (type miscanthus car il dure très longtemps). Cette méthode demande cependant une aspersion régulière afin d'humidifier les 20 cm de paille (un peu chaque jour a suffit, il serait même probablement contre productif de faire un gros arrosage car cela risquerait de lessiver le compost).
Les
nouvelles expériences de septembre et octobre :
Je suis existé à l'idée de lancer mes nouvelles expérimentations de culture de fèves et d'oignons en octobre sur branchage et broussaille (essais de création, à même le sol cultivé, de fertilité sans broyeur, avec la broussaille brutes et les branchages d'arbres qui poussent autour des cultures), et de céréales dès la première semaine de septembre :
Cela faisait longtemps que j'avais arrêté les expériences sur les céréales car pour aller plus loin, j'avais besoin du château d'eau : par le passé j'ai trouvé une solution pour semer à la volée les graines de céréales sans tracteur et sans les problèmes de limaces et de mulots (semis précoces en septembre avant l'arrivée de l'hiver qui ramène les limaces et rend les mulots fous qui ramassent tout ce qu'ils trouvent). Une belle réussite qui cependant était dépendante de la pluie... or il ne pleut plus assez fréquemment en septembre en Charente ! Ne pouvant plus compter sur la pluie, il me fallait une solution pour recréer temporairement la pluie (juste pour humidifier et non pour arroser le sol) afin d'accompagner la germination de la graine jusqu'au stade de la jeune plantule qui ensuite se débrouillera toute seule avec les pluies peu fréquentes. La période nécessaire est assez courte : 15 jours devraient suffire s'il fait très chaud et sec (ou quelques jours si le temps est frais) avec un petit apport d'eau chaque jour pour maintenir une ambiance humide ou, si j'ai déjà beaucoup de paillage sur le sol, 1 ou 2 arrosages seulement. C'est peu mais ils sont nécessaires à la réussite du semis en septembre par temps chaud.
TRICO : répulsif de chevreuils, produit naturel dégageant une odeur désagréable aux chevreuils), à moyen terme (aller leur parler, hum... leur faire peur quoi !)
et à long terme (le grillage à mouton autour des vergers).Notre nouveau catalogue
Expédition dans le monde entier
Expédition
24/48H (France)
Port gratuit dès 50€ (France)
Présentation + Sommaire + Extraits Commander le livre ici
Sortie de notre nouveau livre !
La maison HEIKO
(construire en paille)
cliquer sur l'image pour
l'agrandir
Résumé
Paul STAMETS est l'un des grands spécialistes du sujet, mondialement
reconnu. Un livre attendu, à destination de tout public, sur les
champignons et leurs usages en médecine, alimentation, agriculture,
dépollution des sols et des écoulements d'eau, régénération et
protection des écosystèmes, doublé d'un manuel pratique pour la culture
chez soi de champignons gastronomiques. Un livre brillant, nous faisant
faire un bon dans notre compréhension du vivant, grâce notamment aux
expériences scientifiques de l'auteur et de la communauté scientifique
mondiale. Richement illustré de belles photos, c'est un livre
particulièrement pédagogique.
Relecture technique de la version française par Guillaume EYSSARTIER -
chercheur mycologue au muséum national d’histoire naturelle.
Bonne lecture !
Thématiques
abordées par le livre :
mycélium, culture et reconnaissance
des champignons, alimentation, médecine, dépollution, régénération des
écosystèmes, cultures associées avec les cultures agricoles,
forestières et potagères, ...
Richard WALLNER
Editions IMAGINE UN COLIBRI
Merci pour vos retours sur ce
livre !
2,5 ans de travail de notre équipe, vos mercis nous touchent !
Je pense que nous avons obtenu un très bon résultat, c'est une grande
satisfaction pour tous ceux qui ont participé à cette aventure ! Ce
livre est brillant et j'espère que nous lui avons rendu hommage par la
qualité de notre travail d'équipe - des traductrices aux relecteurs
techniques en passant par les graphistes, les relectures du français,
et je peux ajouter notre imprimeur graph2000 qui s'est investi pour la
réussite de la dernière ligne droite !
Selon ma perception du monde, je trouve que ce livre ouvre des portes
précieuses sur notre relation au monde vivant, et nous propulse sur des
chemins d'actions concrètes. Et en ce qui concerne le manuel de culture
inclus dans le livre, je le trouve concret et pragmatique avec des
matériaux à la fois biologiques, économiques et faciles à trouver.
Nous avons inclus en fin d'ouvrage une liste de fournisseurs
francophones pour obtenir vos premiers blancs de champignons à
multiplier ensuite soi-même par les techniques de Paul STAMETS.
Richard WALLNER
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Résumé
L'auteur vous embarque dans son aventure familiale à la découverte
de solutions écologiques concrètes et astucieuses pour améliorer le
quotidien de sa famille (santé, alimentation, bien être, produits
toxiques et alternatives pour le corps, le ménage, le jardinage, le
mobilier, ...) tout en découvrant qu'il fait des économies. Exemple
d'un passage heureux, à beaucoup de points de vue, vers l'écologie.
Un petit livret idéal pour ceux qui souhaitent découvrir des actes
écologiques et économiques concrets pour leur vie quotidienne. Si vous
êtes débutant de l'écologie, ce livret est pour vous !
Et si vous êtes un écolo averti, alors vous avez là un outil
pédagogique directement en lien avec le quotidien de
chacun et très digeste par son petit volume et un discours sans blabla.
Bonne lecture !
Richard WALLNER
Editions IMAGINE UN COLIBRI
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Une approche innovante de la permaculture
et de la conception globale de systèmes
conduite avec le regard de l'habitant, du fermier, de l'architecte et du paysagisteUn livre de référence pour réfléchir et concrétiser un haut niveau de résilience en permaculture pour tout type de projet, en particulier celui d'une ferme vivrière.
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Notre livre de référence sur l'aménagement et la culture de jardins et potagers en permaculture
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Un exemple concret de permaculture agricole,
un système clef en main sur 42 ha, haute production et diversification.
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Chantier ramassage de bois (9 et 10 juillet)
et découverte de la mini faucille japonaise !
Lancement des tables rondes des membres de l'écolieu
chaque 1r samedi du mois
| uniquement pour les membres de l'association IMAGINE UN COLIBRI |
Manon connaît bien l'association pour y avoir effectué son service civique (9 mois) à cheval sur 2018 et 2019. Elle avait notament mené un projet de restauration de la moitié des buttes de culture du potager associatif sous serre, créé des affiches pédagogiques, construit un grand hotel à insectes en forme de colibri, et étudier la création d'un nouveau site internet pour l'association sous WIX.
L'écologie fait partie de son quotidien, tant au niveau privé que professionnel. C'est ce type d'engagement global pour l'écologie qu'elle a aussi trouvé et apprécié dans l'association IMAGINE UN COLIBRI.
Ce qu'elle aime dans l'association : la démarche globale de préservation de l'environnement sur l'écolieu AU PETIT COLIBRI, les expériences de jardinage écologiques et la volonté de transmettre et d'accompagner.
Son projet pour l'association : elle aura à coeur, en fonction de ses disponibilités et moyens, d'accompagner et soutenir le développement de l'association IMAGINE UN COLIBRI et de l'écolieu AU PETIT COLIBRI dans ses missions actuelles, notamment en étant présente régulièrement dans l'année aux rencontres de l'association.
Nouvelles photos et vidéos de l'écolieu
Le colibri a officiellement retrouvé une zone constructible sur son
terrain !
A bientôt
Richard Wallner
Programme des
mini-chantiers :
Lieu :
Marsac (16) à 15km au nord-ouest d'Angoulême
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Il est sorti en mars 2013. ce livre est apprécié pour ses qualités pédagogiques, sa richesse d'information et de photos, son coté pratique pour passer à l'action, ainsi que pour son esthétisme : les avis des lecteurs |