Sortie de notre nouveau livre !!!! :-)
Fiche de présentation détaillée
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Au menu des nouvelles
1. Le colibri a officiellement
retrouvé une zone constructible sur son terrain !!!
2. Notre Nouveau Livre :
« Manuel d'apprentissage pas à pas de la permaculture »
3. Trois jours d'échanges et de conseils
libres et gratuits autour de la PERMACULTURE
4. Résultat des tests de l'insertion
de bois dans les buttes de culture potagère
5. Confusion entre Permaculture,
Culture en Lasagne, Culture sur Butte ?
.
1. Le colibri a officiellement
retrouvé une zone constructible sur son terrain !!!
Petit rappel de la situation pour
ceux qui en ont besoin : la ferme était arrêtée et le
terrain en friche suite à l'opposition de la mairie. Seules des
expérimentations se poursuivaient sur le terrain, plus la récolte
et le suivi de différentes variétés de fruits. Cependant un accord
de sortie de conflit avait été trouvé fin 2013 avec la mairie par
l'intermédiaire d'un super comité de soutien local :-). La
modification du PLU, procédure très longue et coûteuse, devait
alors permettre le retour d'une zone constructible sur les terres du
colibri afin d'y construire l'habitation de l'agriculteur et le reste
du bâti agricole (stockage, magasin de vente, atelier de
transformation, hangar, parking, …).
Aujourd'hui
Après plus deux années de travail, la
mairie vient d'annoncer son vote de fin août 2015 validant la
modification du PLU en accord avec les services de l'Etat. Le PLU
est maintenant applicable. C'est une grande nouvelle après 10
ans de blocage !
Petit bémol... pas de permis
autorisé tout de suite
Il faudra encore quelques semaines ou
mois avant de connaître l'emplacement exacte des bâtiments car
l'emplacement de la future station d'épuration du village (qui
nécessite un écart de 100 m de distance avec le bâti du colibri)
est finalement remis en cause (pas par la mairie, par la communauté
de communes qui a pris la charge de ce projet). Ainsi, aux dernières
nouvelles début octobre, la mairie ne sait pas si l'emplacement de
la station initialement prévu au nord du colibri sera définitif ou
s'il y aura un déplacement (un bureau d'étude vient d'être
choisi). Par ailleurs la station d'épuration nécessitant
l'acheminement du réseau d'eau, c'est de fait elle aussi qui le fera
amener au bord du colibri. Or la mairie ne veut pas donner de permis
pour une habitation tant que le réseau d'eau ne sera pas disponible
pour le colibri. Cependant, une fois l'emplacement de la station
connu, sans attendre le réseau d'eau, la mairie est d'accord pour au
moins le dépôt de permis d'un grand hangar sur le colibri, étape
première afin de stoker le matériel pour les futures constructions
du colibri.
Je reste très confiant pour la suite et ce "délai
supplémentaire" est tout à fait le bien venu étant donné le
travail d'édition qu'il me reste à faire jusqu'au printemps
prochain. En effet la révision du PLU étant une procédure de
plusieurs années, j'ai converti ce temps en opportunité avec
notamment le développement de nouveaux livres (6 livres,
essentiellement des traductions), temps que je n'aurai plus lorsque
je reprendrai le développement de la ferme. Or la vente de ces
livres c'est aussi l'une des solutions pour financer les
constructions du colibri !
Ainsi pour le moment je ne
prends pas de stagiaire agricole (je reçois beaucoup de
demandes, donc je le précise ici). J'aurai certainement plaisir à
le faire une fois que le projet de ferme sera définitivement placé
sur de bonnes railles ! Et je suis confiant, les incertitudes qui
pesaient si lourdement sur l'avenir de la ferme, se sont en très
grande partie dissipées ! Et je dois ici remercier autant les élus
de Marsac que Françoise Coutant, vice-présidente de la région
Poitou-Charente, pour son soutien indéfectible (la
pétition qu'elle a lancée sur change.org a recueilli plus de
64000 signatures à ce jour). Et bien sûr je remercie l'ensemble des
personnes qui m'ont soutenu depuis tant d'années, vous avez été
formidables, chacun à la hauteur de vos possibilités de
communication, financière, matériel, physique ou de présence
chaleureuse !
Nous sommes maintenant sur la dernière ligne
droite : les conditions n'ont jamais été aussi bonnes pour
l'obtention future des permis de construire !
Merci à vous
tous !
Richard
Comment
aider le colibri de Marsac par un don financier, matériel, ... ?
.
2. Notre Nouveau Livre :
« Manuel d'apprentissage pas à pas de la permaculture »
DIDACTIQUE, OSCILLANT ENTRE THÉORIE ET PRATIQUE, ce livre
abondamment illustré vous conduit pas à pas vers la compréhension
des fonctionnements naturels, la connaissance intime de votre site,
une réflexion écologique sur votre mode de vie pour finalement vous
accompagner sur les stratégies, méthodes et outils de la
permaculture qui vous permettront d’aménager votre habitat, votre
potager, votre jardin, votre ferme ou bien encore votre quartier,
votre village, votre région, ... dans de nombreux domaines.
Un
livre utile aux particuliers, étudiants, entrepreneurs et
collectivités
Voici la
fiche de présentation dans laquelle vous trouverez :
L'avis détaillé d'une lectrice
Le sommaire
Plusieurs exemples de pages
-
et un lien pour commander sur
notre boutique en
ligne si vous le souhaitez
Bonne lecture !
.
3. Trois jours d'échanges et de conseils
libres et gratuits autour de la PERMACULTURE
Rencontre avec Richard WALLNER et
les éditions IMAGINE UN COLIBRI
Questions/réponses sur la
conception en permaculture, sur la culture sur butte et autres
méthodes de culture pratiquées par Richard Wallner (intervenant
des 3 jours).
→ Venez avec vos questions
techniques, vos projets et vos plans de site !
Consultation libre des livres
et vente : sur la
permaculture, le jardin-forêt, la culture sur butte, le
greffage, la culture sur botte de paille, les cultures associées,
le BRF, les purins d'ortie, les plantes sauvages comestibles, la
ruche ronde en plâtre, … (vente sur place = pas de frais de port,
contrairement à notre boutique en ligne). Il s'agit à la fois
des livres édités
par IMAGINE UN COLIBRI et d'une sélection d'autres éditeurs.
Lieu : Charente,
Gond-Pontouvre, magasin bio « Le marché de Léopold »
Dates : Vendredi, samedi et
lundi 9, 10 et 12 octobre 2015
Heures : 10H-12H /
14H-17H
Intervenant : Richard
Wallner - http://aupetitcolibri.free.fr,
développeur de la ferme AU PETIT COLIBRI, auteur du « MANUEL
DE CULTURE SUR BUTTE » et président des éditions IMAGINE UN
COLIBRI
« A l'occasion de la sortie (5
octobre 2015) du « Manuel d'apprentissage pas à pas de la
permaculture », de Rosemary Morrow, et de l'anniversaire du
magasin bio « le marché de Léopold », nous vous
proposons 3 jours pour échanger autour de la conception en
permaculture, des techniques de cultures et de vos propres projets.
N'hésitez pas à venir avec vos plans et votre liste de questions
techniques »
Fiches descriptives de tous les livres
sur notre boutique
en ligne.
.
4. Résultat des tests de l'insertion
de bois dans les buttes de culture potagère
Même si je ne souhaite pas insérer de
bois dans les futures buttes maraîchères qui seront construites
avec le futur redémarrage de la ferme, je tenais à essayer par
moi-même plusieurs modalités d'insertion de bois au cœur des
buttes. 2015 est la seconde année de culture.
(Photos,
explications et résultats de 2014)
Pour cette seconde année, seule une
butte a reçu un peu d'arrosage, les autres ont donc dû faire face à
la sécheresse par leurs propres moyens. Par ailleurs, deux de ces
buttes n'ont pas reçu de matière de couverture, leur sol était
donc soumis directement aux intempéries (pluie, vent, chaleur,
rayonnement solaire).
Bilan :
Comme il était
attendu, la sécheresse accompagnée de fortes chaleur de juin à
juillet n'a pas été compensée par le bois bien que celui-ci
s'était gorgée d'eau durant l'hiver et le printemps. L'évaporation
du sol, notamment celui des buttes non recouvertes de matière, et
l'évaporation par le feuillage des plantes en culture ont eu lieu en
continu sur une trop longue période.
Cependant l'effet
du bois a été remarquable pour deux points :
Beaucoup
de plantes ne sont pas mortes contrairement au même contexte sans
bois.
Et
beaucoup d'entre-elles (tomates, poireaux, artichaut) ont pleinement
repris leur croissance avec l'arrivée des pluies mi-août. C'est un
fait remarquable pour le colibri en comparaison de cultures laissées
dans le sol classique très sableux du terrain. La plus grande
surprise fut de voir l'excellente reprise de croissance des poireaux
qui en tant normal, avec une telle sécheresse, sans arrosage et
sans couvert sur le sol, auraient été en grande partie décimés !
De ce fait, l'une des modalités
d'insertion de bois dans les buttes m'intéresse tout de même car
elle demande peu de bois et ne me fera pas perdre l'ergonomie de la
butte après la décomposition complète du bois. Il s'agit de
l'insertion d'une couche de 10 cm d'épaisseur de branchage
grossier sous 10 cm de terre. Une fois le bois décomposé, les
10 cm de terre auront pris la place de la couche de branchage. La
hauteur finale obtenue étant alors la hauteur minimale ergonomique
des 45 cm dont je parle dans mon livre « Manuel de culture sur
butte ». Cette couche de bois ne serait pas renouvelée, l'idée
étant seulement d'aider au départ la création d'humus dans le sol.
La méthode classique pour fertiliser, faire vivre les habitants de
la butte, est l'ajout en surface de matières sèches et fraîches
(Lire les détails sur mon site internet ou dans mon livre).
Raisons, dans mon contexte
personnel, pour ne pas mettre massivement de bois dans les futures
buttes maraîchères
Il n'y a pas,
au colibri, assez de bois à disposition
Le procédé
relativement facile à mettre en œuvre pour un petit potager
devient titanesque pour la création d'un champ de buttes
maraîchères et même pour des petites surfaces de 400 m²
(jugement tout à fait personnel cependant)
Je ne
souhaite pas avoir à refaire les buttes une fois le bois décomposé.
Or l'ergonomie est une priorité (souhait tout à fait personnel,
d'autres personnes peuvent ne pas avoir les mêmes soucis que moi
aux chevilles et aux genoux à travailler quotidiennement en
maraîchage.)
Les cultures
réussissent déjà très bien sans l'apport de bois avec la méthode
décrite dans mon livre (à condition de l'appliquer complètement
et d'être attentif, notamment de pouvoir maintenir une humidité
régulière dans les buttes, disons surtout d'éviter le
dessèchement de la butte sinon c'est la mort d'une grande partie de
la dynamique vivante de la butte)
Il y a
d'autres méthodes pour limiter davantage l'arrosage dans mon sol
très sableux (dans lequel même les topinambours et la renouée du
Japon présents depuis 10 ans n'ont pas réussi à s'étendre...).
La méthode de Jean Pain m'intéresse en particulier avec des
adaptations pour réduire la charge de travail. La méthode de Jean
Pain consiste en un apport en surface d'un broyat de broussaille
préalablement trempé et précomposté. Selon certains (donc à
vérifier !), les champignons se développant dans ce broyat
auraient été capables de profiter de la rosée du matin se
déposant en surface du broyat pour capter de l'eau qu'ils
transmettaient aux légumes. Cette théorie provient du fait que la
technique de Jean Pain semble ne pas fonctionner sous une serre
fermée non arrosée car dans ce cas il n'y a pas d'apport d'eau par
l'irrigation et très peu de formation de rosée, voir aucune rosée
possible. Or, à priori, Jean Pain n'arrosait pas non plus ses
cultures extérieures. La sécheresse et les fortes chaleurs n'ont
visiblement pas empêché les superbes récoltes. Tout cela étant à
vérifier.
Confusion sur l'insertion du bois au
cœur des buttes
Je terminerai par
une remarque concernant une confusion courante : le bois n'est
pas « enterré dans le sol aussi profond qu'un cercueil ! ».
La décomposition du bois devant se faire en présence d'oxygène, il
n'est pas prudent de le recouvrir de plus de 10 cm de terre (20 cm me
semble un grand maximum, mais c'est là une hypothèse que je fais)
afin que celle-ci laisse filtrer les échanges gazeux entre la couche
de bois en décomposition et l'atmosphère. Il n'est pas non plus
envisageable de mettre le bois là où l'eau le submergerait
régulièrement (remontée de la nappe, ou niveau de sol étanche
creusé en cuvette) car alors il se décomposerait très mal.
Cependant, ayant
respecté cette faible couche de terre « respirante » et
la non stagnation de l'eau, rien ne semble empêché de donner une
hauteur très importante à la couche de bois !
Dans ces
conditions vous aurez alors plus de chance de reproduire les méthodes
de culture sur butte avec bois au cœur, réalisées par Sepp Holzer
ou Philip Forrer, dont les résultats, photos et vidéos à
l'appui, sont indiscutables.
Cependant je vous
invite à voir qu'ils l'ont fait en fonction de leur contexte,
sous-entendu je vous invite à voir si votre contexte « nécessite »,
« permet » ou « est adapté » à
l'utilisation de ces méthodes.
Bonnes
expérimentations
.
5. Confusion entre Permaculture,
Culture en Lasagne, Culture sur Butte ?
Beaucoup
de personnes confondent la permaculture (qui porte mal son nom, nous
préférons dire "démarche permaculturelle") avec
certaines techniques de cultures plébiscitées ici et là (par
exemple, la culture sur butte, les lasagnes, le jardin-forêt, ...).
Pour
nous, la permaculture est un outil de conception et de réflexion
qui se présente tout d'abord sous la forme de principes éthiques
et de principes de
conception.
Ces
principes nous invitent à accomplir une véritable démarche
personnelle de conception au cours de laquelle chacun doit trouver
les réponses adaptées à son contexte et à sa personne.
Elle
nous fait donc commencer par la définition de nos besoins et
ceux des acteurs (humain ou non, présents ou à venir) de la
situation que nous souhaitons faire évoluer ou créer. Point
également incontournable de la démarche, elle nous aide à
comprendre notre contexte, par l'observation et
l'apprentissage des fonctionnements de la nature. Puis finalement
elle nous guide pour établir les stratégies et techniques qui
permettront de réussir notre projet.
Il
s'agira notamment de s'appuyer sur les services de la nature,
dans une optique à la fois écologique (à l'échelle locale
et mondiale), efficace sur le plan énergétique, réaliste sur le
plan humain et financier, et accueillante pour les habitants /
usagers de la situation.
C'est au cours de sa démarche que le
permaculteur affine la concrétisation de son projet en recherchant
les techniques appropriées (quelque soit le domaine, agricole ou
non, par exemple pour la construction de sa maison, l'établissement
d'une école, l'aménagement et l'animation d'un village, d'un
quartier, ou encore la création d'un potager ou d'une ferme).
En
réalité il y a souvent des allers et retours entre le point de
démarrage de la démarche (besoins/contexte/possibilités/objectifs)
et les techniques qui vont permettre la concrétisation, de sorte
qu'une technique ou l'impossibilité technique de concrétiser un
souhait, amène le permaculteur à repréciser son projet, voir à le
redéfinir en tout ou partie. Ainsi la démarche permaculturelle
accompagne le concepteur dans un processus de réflexion « qui
se mûrit en boucles de rétroaction » encadré par des
principes directeurs permaculturels qui ont montré leur efficacité
et leur sagesse dans bien des situations.
Levons les dernières ambiguïtés :
La permaculture
n'est pas ce qui fait réussir un projet. La réussite d'une
démarche en permaculture tient pour une bonne part de la personne
qui la pratique. La permaculture c'est 20% d'un projet, les 80%
restant sont les choix du permaculteur. Ce
sont des choix qu'il fait en fonction de ses besoins, son
contexte, ses possibilités et ses objectifs. Au quotidien ce
seront surtout sa créativité et ses capacités de compréhension,
de recherche, de synthèse et de remise en question qui seront à
l'oeuvre.
Il arrive donc
que des permaculteurs mettent au point leurs propres techniques (en
jardinage, construction, organisation sociale d'un groupe, ...)
pour coller au plus près de leur situation par le biais de leur
créativité et de leurs qualités d'observateur. Ce fut le cas
pour le célèbre agriculteur autrichien « Sepp Holzer »
dont les 3 films sont regroupés sur un DVD*
en vente sur notre boutique en ligne.(*DVD
pour lequel nous gérons pour la France la diffusion et les droits
de diffusion en public). Ses techniques issues de
l'observation sont devenues des sources d'inspiration pour
d'autres. Hélas beaucoup de personnes restent le nez
collé dessus et en viennent à croire que telle ou telle technique
est la permaculture. Reprécisons si nécessaire : la
permaculture est une démarche qui permet d'aboutir sur la création
d'une technique nouvelle ou la reprise d'une technique, elle n'est
pas le fait de pratiquer une technique particulière de culture, de
construction, d'éducation, etc.
Le point de
démarrage incontournable est toujours le même : la
découverte de ses besoins et de son contexte, l'apprentissage des
principes de conception et l'intégration de l'éthique de la
permaculture (éthique qui par ailleurs
préexistait dans de nombreuses cultures séculaires). Sans
cela, aucune démarche permaculturelle ne peut véritablement
réussir, elle pourra avoir l'odeur de la permaculture mais n'en
aura pas les qualités, ce qui se révélera rapidement ou au fils
des années. Démarrer en pensant à une technique est l'un des
meilleurs moyens d'échouer, car souvent la personne ne saura pas
pourquoi elle fait ce choix, ni s'il est adapté ou réaliste !
Le
livre que nous venons d'éditer "Manuel
d'apprentissage pas à pas de la permaculture",
de Rosemary Morrow, permet vraiment de comprendre et de pratiquer
le processus de conception en permaculture, en partant des
fondements éthiques et conceptuels jusqu'aux stratégies et outils
permettant de concrétiser son projet. On retrouvera donc également
des techniques précises afin d'illustrer complètement le processus
de conception, et ceci dans de nombreux domaines : agricole, potager,
récupération d'eau de pluie, épuration écologique des eaux usées,
réhabilitation des zones naturelles en danger, conception globale
d'un site (principes de zonage, etc.), création d'un SEL (système
d'échange local), animation d'un quartier, etc.
Cette
question n'a en soit pas de sens. Il faut être plus précis :
>
« Est-ce que la permaculture de Sepp Holzer fonctionne ? »
>
« Est-ce que la permaculture de Richard Wallner fonctionne ? »
>
« Est-ce que la permaculture de la ferme du Bec Hellouin
fonctionne ? »
et
plus précisément encore : « Fonctionnent-elles dans leur
contexte ? » et « Peuvent-elles fonctionner
dans le mien, avec qui je suis (mes goûts, mes capacités, mes
moyens, mon terrain, …) ? »
Chaque
permaculteur aboutit sur SA concrétisation des principes de la
permaculture. En soi, la permaculture est un outil technique
concret de conception, pas une technique concrète de jardinage. Les
choix techniques relèvent des choix personnels du permaculteur en
lien avec ses besoins, son contexte, ses possibilités et ses
qualités de concepteur. Il
existe heureusement un pot commun de techniques qui constituent en
quelque sorte « l'héritage » des permaculteurs, aussi
bien les fondateurs que tout à chacun. Ce sont les techniques
plébiscitées ici et là dont certaines offrent des pistes
sérieuses. Mais elles ne sont pas la permaculture... et la
permaculture ne saurait s'en contenter ! Pourquoi se limiter
quand le pot commun de l'humanité est à notre disposition !
Voilà
ce que nous pensons avoir compris de la permaculture, ce qui n'engage
que nous, en espérant vous avoir aidé.
Richard
Wallner – Association/Editions IMAGINE UN COLIBRI
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